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mardi 14 mars 2017

Atelier de spiritualité chrétienne

Je suis allé cet après-midi au temple de la Madeleine pour y suivre l'atelier de spiritualité chrétienne. J'y ai ressenti de la frustration, de l'incompréhension et de la colère. Nous avons fait de l'assise silencieuse. Celui qui dirigeait le groupe nous a demandé à la fin de dire trois mots. Il nous a donné le choix de les dire soit à la personne en face de nous, soit à Dieu ou à qui nous voulions. Il a terminé l'instruction en disant ''...chacun son dieu.''. Qu'est-ce que ca veut dire? Est -ce que ca veut dire que nous pouvons nous adresser à un dieu que nous pourrions imaginer et/ou créer nous-même? Ou bien, à un dieu d'une autre religion? Voire même, à plusieurs Dieux? Alors, pourquoi appeler cet atelier chrétien? Est-ce que je n'ai pas compris ce qu'il a voulu dire? Est-ce que je dois comprendre tout à fait autre chose? Je croyais qu'il n'y avait qu'un seul dieu et que c'est lui qui nous avait créé à son image et pas l'inverse. A la fin de la séance, le pasteur nous a expliqué que lors de sa discussion que Jésus a eu avec la samaritaine, quand elle lui a demandé ou nous devions prier Dieu, dans la montagne ou dans le temple de Jérusalem, Jésus lui aurait dit que nous devions être attentif à notre souffle et/ou à notre silence intérieur et que nous y trouverions le souffle de l'Esprit de Dieu. Je ne comprends pas cela. Je ne comprends pas le sens de ce propos. Est-ce que Jésus est un yogi, un bouddhiste, un taoïste? Qu'est-ce que cela signifie? Tout me semblait tellement plus simple quand je lis les évangiles. Pourquoi compliquer tout?

1 commentaire:

  1. Cher Nicolas,
    Suite à cette séance, tu es visiblement troublé et tu partages tes questions bien légitimes. En cela, tu rejoins un des objectifs de cet atelier : « travailler sur ses représentations ». Une précision : l’animateur n’a pas dit « chacun son dieu », mais « chacun sa religion » au moment d’un choix très pratique. C’était une expression qu’on utilise souvent dans un contexte tout à fait profane, comme lorsqu’il s’agit de choisir par exemple entre un PC et un Mac ou entre différentes boissons.
    Ceci dit, l’approche de notre atelier peut effectivement sembler déroutante : au lieu d’aborder l’enseignement de Jésus en premier avec sa tête, nous proposons des démarches corporelles, sensitives, expérientielles, créatives. C’est inhabituel pour nos autres occidentaux. Pourtant, cela reste bien un atelier de spiritualité chrétienne. Je reste à ta disposition si tu veux en parler.

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